Nos actions

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Pour une Union européenne sociale, qui défend le droit à un logement digne pour tous.

À l’occasion des élections européennes, les associations françaises membres de la FEANTSA ainsi que le
Collectif des Associations Unies souhaitent alerter les candidats français des enjeux européens autour de la question du logement des ménages les plus vulnérables et de l’accueil des personnes exilées.
Nous appelons les candidats à s’engager à :

  1. Lutter efficacement contre le sans-abrisme grâce au modèle « Logement d’abord », et à des politiques d’accueil des personnes exilées dignes.
  2. Donner l’accès au plus grand nombre à un logement décent et abordable grâce à des financements innovants et une régulation des marchés du logement.
  3. Concrétiser une politique ambitieuse de lutte contre la précarité énergétique pour que le Pacte Vert et la vague de rénovation ne laissent personne de côté.
  4. Donner la voix aux personnes concernées.

L’ensemble de nos propositions sont à retrouver dans le document ci-dessous.

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Saisine du Conseil Constitutionnel – Loi immigration.

Le CAU, avec d’autres associations, des universitaires et des élu·es, s’associent à la saisine du Conseil Constitutionnel sur la loi immigration. Plusieurs articles nous paraissent inconstitutionnels.

  • Les personnes étrangères devront attendre 5 ans de séjour régulier ou avoir travaillé 30 mois pour percevoir des prestations familiales, l’allocation personnalisée d’autonomie et engager un recours DALO (sauf exceptions comme les réfugiés).
    Seule concession, sur l’APL : cela ne concerne pas les étudiants et l’exigence de travail préalable est de 3 mois. Mais les autres, devront aussi attendre 5 ans !
  • L’hébergement d’urgence est restreint pour les personnes sous OQTF dans l’attente de leur éloignement. Le principe d’inconditionnalité est gravement menacé.
  • Les personnes étrangères sont privées de réductions tarifaires pour les transports. Comment vont elles se rendre à leurs rendez-vous médicaux ? Emmener leurs enfants à l’école ?

Ces dispositions vont priver des milliers de personnes et d’enfants de moyens de subsistance, provoquer des refus massifs d’orientation vers le logement social et l’hébergement. Elles sont contraires aux principes d’égalité, de fraternité, de dignité humaine, au droit à la protection sociale, à la santé, au logement, à des moyens convenables d’existence, au recours, à la libre administration des collectivités territoriales… protégés par la Constitution, son Préambule et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Ces restrictions sont un non-sens : c’est précisément durant les premiers temps de vie en France que les personnes étrangères ont besoin d’être soutenues dans leur accueil et leur intégration, le temps de trouver un emploi, de se faire un réseau personnel et professionnel…

Cette loi risque de faire basculer des milliers de personnes dans la grande précarité. La régression est considérable.

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Liste des signataires de la tribune – Aucun enfant à la rue.

Ce mercredi 13 décembre, nous publions dans Le Monde une tribune associée à une pétition pour appeler le gouvernement à un sursaut, face aux milliers d’enfants encore à la rue à l’approche de l’hiver. Cette tribune est signée par des personnalités médiatiques, des associations, des maires, et plus de 100 parlementaires de tous bords politiques (Renaissance, LR, Modem, Les Verts, LFI, PC, PS…).

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Conférence de presse : Hébergement / logement : état d’urgence

Mercredi 06 juillet, le Collectif des Associations Unies a tenu une conférence de presse (à regarder en replay ici) pour dresser un bilan de l’année écoulée en matière d’hébergement et de logement, et partager ses fortes inquiétudes pour les mois à venir.

A la veille des vacances scolaires, alors que l’été est souvent marqué par une augmentation des expulsions et des remises à la rue de familles hébergées, la situation est déjà très inquiétante : plus de 1 800 enfants sont sans solution chaque soir faute de réponse possible par le 115, la production de HLM s’effondre, et les expulsions locatives ont atteint un niveau record, 17 500 en 2022, alors que la loi « Kasbarian » n’a pas encore produit ses effets négatifs.

Nous craignons qu’une baisse du niveau de places d’hébergement soit de nouveau à l’ordre du jour du Projet de Loi de Finances 2024. Au niveau local, des suppressions de places sont déjà en cours (au moins 6 000 places d’hébergement sont menacées), alors que les besoins, eux, ne faiblissent pas. Au vu des retours de terrain des sas de « desserrement » de l’Île-de-France, censés faciliter l’étude des situations en région, nous constatons que le dispositif est voué à déplacer le problème en dehors de l’Île-de-France s’il n’est pas accompagné d’une création significative de places. C’est dans ce contexte que s’inscrivait le CNR logement, qui a été une nouvelle occasion manquée d’apporter des réponses concrètes aux victimes de la crise du logement.

La situation est aussi critique pour les acteurs mobilisés aux côtés des locataires menacés d’expulsion, d’habitants de squats, bidonvilles et lieux de vie informels, notamment à Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu initiée par le gouvernement pour expulser des habitants de bidonvilles.


Contacts presse :

Angèle Roblot, Chargée de relations médias à la Fondation Abbé Pierre, aroblot@fondation-abbe-pierre.fr / 06 23 25 93 79
Charlotte Abello, Chargée de communication à la Fédération des acteurs de la solidarité : charlotte.abello@federationsolidarite.org / 06 17 80 03 52

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PROPOSITIONS DU CAU POUR UN PLAN LOGEMENT D’ABORD 2 AMBITIEUX

Le plan Logement d’abord actuel, auquel nos associations ont largement contribué, est parvenu à augmenter les sorties de la rue vers le logement, mais a échoué à faire baisser réellement le nombre de personnes sans domicile, faute de réussir à prévenir davantage les phénomènes de perte de logement liés à des expulsions locatives ou d’autres ruptures résidentielles, et faute, surtout, de s’être inscrit dans une politique permettant le développement de la production de logements sociaux. La conception d’un nouveau plan Logement d’Abord, annoncé dans ses grandes lignes, doit être l’occasion de revenir sur les insuffisances passées, et de porter des objectifs ambitieux en termes de production de logement abordable, de soutien au secteur AHI, d’accompagnement, d’accès et de maintien dans le logement des personnes les plus pauvres.

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[DOSSIER DE PRESSE] UN QUINQUENNAT AUX AMBITIONS DÉÇUES

Alors que la France compte 300 000 personnes sans domicile et 4 millions de mal-logées, que le logement représente le premier poste de dépenses des ménages, la question du logement devrait être une priorité de la politique actuelle. Pourtant, depuis 1984, l’effort public pour le logement, en pourcentage de PIB, n’a jamais été aussi faible. Face à ce constat, les 39 associations du Collectif des associations Unies dressent le bilan des cinq années écoulées.

Afin de répondre à la crise du logement, le candidat Emmanuel Macron souhaitait « libérer » le marché du logement, et « protéger » les ménages les plus en difficulté en développant un plan quinquennal pour le  « Logement d’abord ». Malheureusement, ces ambitions ont été rapidement déçues. Malgré certaines avancées, la majorité des objectifs de production de logements et d’attributions HLM n’ont pas été atteints. Dès les premiers mois du quinquennat, des coupes budgétaires inédites ont été réalisées, fragilisant les principaux outils de lutte contre le mal-logement et aggravant la chute de la production de logement social.

Ensuite, la survenue de la crise Covid en 2020 a déstabilisé le monde du logement, réduisant encore la production de logements, et accroissant les difficultés d’accès aux droits et à un toit pour les personnes en difficulté. Face à l’urgence, le gouvernement a augmenté significativement les capacités du parc d’hébergement, permettant d’éviter l’explosion du nombre de personnes à la rue. Toutefois, des efforts restent encore à fournir en termes d’« humanisation » des structures et d’accompagnement social, pour assurer aux personnes un parcours de meilleure qualité. En outre, le parc d’hébergement reste saturé, et encore incapable de faire face au nombre important de personnes à la rue.

L’aggravation des situations de pauvreté, la hausse de 25 % des expulsions de lieux de vie informels sans solution de relogement, l’abandon par certains préfets, avec l’accord ou dans le silence du gouvernement, d’approches concertées de la résorption des campements et bidonvilles comme à Montpellier ou à Lille, la politique de harcèlement au détriment d’un accueil digne et organisé à Grande Synthe et dans le Calaisis, et la reprise des expulsions locatives en 2021 contribuent à dégrader ce bilan. Et même si le plan de relance a été l’occasion d’avancées législatives et financières sur le plan de l’amélioration de l’habitat, les moyens restent toujours en deçà des enjeux pour lutter efficacement contre l’habitat indigne et la précarité énergétique.

Face à ce bilan, les 39 associations du Collectif des Associations Unies souhaitent présenter aux candidat·es à l’élection présidentielle leurs propositions pour en finir avec la grande exclusion par le logement. 

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Le rapport 2021 de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels

L’observatoire des expulsions collectives des lieux de vie informels est porté par plusieurs associations actives dans le domaine de l’accompagnement et de la défense des droits de personnes en situation de précarité et mal-logées.

Les objectifs de l’observatoire sont :

  1. Objectiver avec des données chiffrées la réalité de la politique d’expulsion des personnes en habitat informel ;
  2. Alerter l’opinion et les autorités publiques sur l’inefficacité des politiques d’expulsion et leurs conséquences pour les habitants ;
  3. Plaider pour un changement d’approche en privilégiant le respect des droits des habitant.e.s de lieux de vie informels.

Pour atteindre ces objectifs, l’observatoire repose sur des questionnaires à remplir par les contributeurs, qui doivent permettre de répertorier toutes les expulsions ou évacuations de personnes vivant dans un lieu de vie collectif et informel, et de préciser leurs fondements juridiques et leurs modalités concrètes de réalisation.

Les publications annuelles :

https://www.observatoiredesexpulsions.org/fr/login#publications-wrapper

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Bidonvilles : Notre lettre au Premier Ministre est restée sans réponse

Le 13 octobre 2021, le Collectif des Associations unies a souhaité interpeller le Premier Ministre sur leur profonde inquiétude quant à l’application territoriale de la politique de résorption des bidonvilles. Face à un constat extrêmement préoccupant, notre Collectif lui a demandé la réaffirmation auprès des autorités locales concernées de l’instruction interministérielle du 25 janvier 2018 avec un moratoire sur les expulsions de lieux de vie informels sans solution alternative réellement adaptée.

Ce courrier est depuis resté sans réponse, malgré la multiplication du nombre de lieux de vie expulsés. Selon l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, 1330 lieux de vie informels ont été expulsés du 1er novembre 2020 au 31 octobre 2021, contre 1079 l’année dernière sur la même période.



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[COMMUNIQUE DE PRESSE] EXPULSIONS : LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR ÉVITER DE NOUVELLES SOUFFRANCES SOCIALES

Depuis la fin de la trêve hivernale des expulsions le 1er juin, les remontées de terrain issues des associations du Collectif des Associations Unies témoignent d’une multiplication des expulsions d’habitats informels et des risques d’expulsions locatives sans solutions adaptées et pérennes sur les territoires. Ces expulsions interviennent malgré les diverses mesures prises par le gouvernement pour limiter leur impact : maintien des capacités du parc d’hébergement d’urgence ouvertes pendant la crise sanitaire et l’hiver (43 000 places) a minima jusqu’à mars 2022, abondement des Fonds de Solidarité Logement et du Fonds d’indemnisation des bailleurs, instruction aux préfets visant à ne pas expulser les ménages locataires sans solution d’hébergement ou de relogement.

Dans un contexte de fragilités sociales et économiques importantes, et à une période où les possibilités de faire valoir les demandes d’aides ou de recours ont été réduites du fait des restrictions sanitaires, impactant de fait les possibilités d’accès et de maintien dans le logement, 30 000 ménages locataires et 20 000 habitants de lieux de vie informels risquent potentiellement de perdre leur logement ou leur abri dans les semaines et mois à venir.

Le Collectif s’inquiète en particulier du fait que les instructions ministérielles ne se prononcent pas sur le sort des personnes qui, faute d’alternative, vivent aujourd’hui en bidonville et squat dans la plus grande précarité. Les expulsions de lieux de vie informels se sont accélérées, au moins 103 depuis le 1er juin, sans compter toutes celles qui l’ont été pendant les mois précédant, malgré la trêve. Un grand nombre de ces lieux de vie fait l’objet d’un accompagnement associatif, souvent financé par l’Etat, de sorte que ces expulsions à répétition conduisent à briser le parcours de soins, d’insertion vers le logement et l’emploi des personnes, et bouleversent la scolarisation des enfants. Dans le cadre d’une campagne vaccinale où les personnes sans domicile sont prioritaires, la reprise des expulsions est contre-productive et ne permet pas un accompagnement serein vers la vaccination contre le Covid-19 ou le suivi des personnes entre deux injections.

Des pressions et intimidations policières ont également été recensées, conduisant les habitants à quitter les lieux avant l’expulsion. Ces pratiques inacceptables bafouent les droits fondamentaux et ne permettent pas aux personnes les plus vulnérables d’être orientées vers des solutions d’hébergement ou de logement pour construire un projet de vie pérenne.

D’autre part, la multiplication des procédures d’expulsions locatives en cours et les difficultés rencontrées pour proposer un relogement, ou à minima une solution d’hébergement adaptée aux ménages concernés le temps de trouver une réponse plus pérenne, inquiètent les associations. De fait, le parc d’hébergement d’urgence est déjà sollicité au maximum de ses capacités, et la sortie durable des personnes hébergées vers le logement reste très limitée dans de nombreux territoires. Ces tensions rendent encore plus difficile la recherche de réponses à apporter aux situations d’urgence provoquées par les expulsions de locataires et d’habitants de lieux de vie informels.

Dans ce contexte et afin d’éviter le drame social que constituerait la mise à la rue de milliers de ménages cet été ou dans les mois à venir, le CAU demande aux pouvoirs publics de réaffirmer et d’appliquer strictement et sur l’ensemble des territoires les instructions ministérielles relatives aux expulsions locatives, et d’instaurer un moratoire des expulsions des lieux de vie informels sans solutions jusqu’au 31 octobre 2021. Dans les cas où l’expulsion s’avèrerait inévitable, nous demandons à ce que des solutions concertées et pérennes soient proposées à toutes les personnes, et ce, quel que soit leur statut administratif ou leur vulnérabilité. Il est également nécessaire de renforcer les moyens humains et financiers alloués à l’accès et au maintien des personnes dans le logement.

Le CAU restera vigilant tout au long des mois à venir, et continuera à alerter les services de l’Etat et l’opinion publique autant que nécessaire.

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[COMMUNIQUE DE PRESSE] UNE BOUFFÉE D’AIR POUR LES PERSONNES EN HÉBERGEMENT D’URGENCE, DE VIVES INQUIÉTUDES SUR LE FRONT DES EXPULSIONS

Le Collectif des Associations Unies salue la décision du gouvernement de prolonger jusqu’en mars 2022 les 43 000 places d’hébergement d’urgence ouvertes depuis le premier confinement. Cette mesure rompt avec la « gestion au thermomètre » que dénoncent les associations depuis des années, et permet d’éviter la catastrophe sociale que constituerait la remise à la rue de dizaines de milliers de personnes.Mais, dans un contexte où les aides au logement (APL) ont été affaiblies, où les attributions HLM ont baissé de 20% en 2020 et où la production de logements très sociaux reste en deçà des objectifs fixés par le gouvernement, cette réponse face à l’urgence doit impérativement être accompagnée d’une montée en puissance du « Logement d’Abord », lequel doit permettre l’accès effectif à un logement durable de toutes les personnes qui en sont dépourvues. Par ailleurs, les décisions récentes du gouvernement ne suffiront pas à protéger l’ensemble des ménages menacés par la reprise des expulsions locatives et des coupures d’énergie à partir du 1er juin, ni celles susceptibles d’être expulsées de lieux de vie informels dans lesquels elles vivent faute d’autres solutions.

Malgré le répit accordé par le prolongement de deux mois de la trêve des expulsions (après une première prolongation au printemps 2020) la situation reste extrêmement tendue. La crise sanitaire, économique et sociale a appauvri et aggravé la situation de nombreux locataires en difficulté pour payer leurs loyers et leurs charges. La généralisation du télétravail et la baisse d’activités de nombreux services publics ont par ailleurs réduit les possibilités de faire valoir des demandes d’aides ou de recours, impactant les possibilités d’accès et de maintien dans le logement d’un nombre important de ménages. Au final, la fin de la trêve des expulsions locatives menace aujourd’hui plus de 30 000 ménages, un chiffre extrêmement préoccupant et jamais atteint.

Dans ce contexte très tendu, les associations du Collectif craignent que des départements n’apportent pas en nombre suffisant des solutions dignes et durables aux personnes en fin de procédure, malgré l’instruction publiée par les Ministères de l’Intérieur et du Logement, enjoignant aux préfets d’assortir toute expulsion d’une proposition de logement ou, à défaut, d’hébergement. L’année dernière, malgré une instruction plus stricte enjoignant à ne pas expulser sans relogement, des disparités territoriales avaient été relevées et dénoncées par le Collectif. Sans compter que l’orientation de personnes expulsées vers des hébergements d’urgence ne ferait que différer le problème de quelque temps pour les ménages concernés et emboliser encore davantage ce secteur déjà fortement sous pression, A noter également que les abondements, certes positifs, du Fonds d’indemnisation des bailleurs par l’Etat de 20 millions d’euros (le rapport du député Démoulin recommandait une hausse de 80 millions d’euros), et des Fonds de Solidarité Logement de 30 millions d’euros (dont les conditions d’attributions diffèrent selon les territoires), ne suffiront pas à répondre à l’ensemble des besoins identifiés et aux inquiétudes relevées par les associations.

Outre les expulsions locatives, de nombreux lieux de vie informels risquent également d’être expulsés cet été, sachant qu’aucuneinstruction ministérielle n’a été prononcée sur le sort des 20 000 personnes qui, en France métropolitaine, faute d’alternative, vivent aujourd’hui en bidonville ou squats dans la plus grande précarité. En 2020, en dehors du Calaisis et de Grande-Synthe, 65% des expulsions de lieux de vie informels ont eu lieu après la trêve hivernale.

C’est pourquoi le Collectif des Association Unies demande un nouveau prolongement exceptionnel de la trêve des expulsions jusqu’à ce que la situation s’améliore, ainsi qu’un engagement ferme et vérifiable de l’Etat et des collectivités à ce qu’aucune expulsion ou remise à la rue sans solution digne et durable n’interviennent, et ce quel que soit le statut administratif des personnes concernées ou la nature du lieu de vie. Les propriétaires bailleurs doivent parallèlement être indemnisés tant qu’une solution de relogement pérenne n’est pas proposée à chaque ménage.

Quoi qu’il en soit, les associations du Collectif restent plus que jamais mobilisées et veilleront au respect des engagements pris par le gouvernement dans les semaines et mois à venir, grâce à la mise en place d’un outil de remontées d’alertes au niveau national et territorial. Pour faire le point sur les difficultés qui auront pu émerger sur la période et sur les disparités éventuelles de mise en œuvre des instructions gouvernementales dans les territoires, une prise de parole sera organisée par le C.A.U au début du mois de juillet.

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300 000 personnes sont sans domicile en France Métropolitaine.
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